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Le millésime 2016 - Survol par région

15-12-2016

Après une année mouvementée et laborieuse qui s’est achevée par une finale grandiose, les producteurs viticoles allemands sont enchantés par la qualité fournie. Selon le DWI, la fin d’été parfaite dans tout le pays a permis de récolter des raisins sains et bien mûrs.


Les amateurs de vins peuvent ainsi s'attendre à des vins blancs élégants et très aromatiques à l’acidité harmonieuse ainsi qu’à des vins rouges soyeux et à la robe profonde. Dans plusieurs régions, une récolte fructueuse de l’Eiswein est venue couronner en beauté ce millésime.   

Estimé à 9 millions d’hectolitres, le volume récolté à l’échelle nationale est lui aussi satisfaisant. Il se situerait exactement au niveau de la moyenne décennale et 2 pour cent au-delà du volume de 2015. Les rendements varient très fortement d’une exploitation à l’autre et d'une région à l'autre, selon que les vignobles ont plus ou moins souffert des caprices météorologiques de l’année écoulée. Voici un aperçu par région. 

Ahr : Une qualité exceptionnelle 

Le début d'été très pluvieux qui succédait à un printemps frais a retardé le commencement du cycle végétatif et de la floraison. Toutefois, un été chaud, suivi d'un temps idéal en septembre et octobre pour les vendanges, a déclenché une course à la qualité, permettant ainsi à de beaux raisins de frühburgunder (pinot noir précoce) et de spätburgunder (pinot noir) d'être récoltés à la main. Par ailleurs, le minutieux travail pratiqué en amont par les vignerons, au début de la saison, a préservé du mildiou une bonne partie de la vendange. Au final, les rendements, évalués à 3,9 millions de litres, ont répondu aux attentes. Les vins à base de spätburgunder sont à la fois riches en couleur et en extraits, avec des tannins mûrs et bien intégrés. Autant d'attributs caractéristiques des grands millésimes. 

Pays de Bade : Tout est bien qui finit bien 

Les bonnes nouvelles ne sont apparues qu'à la toute fin, dans la région du pays de Bade : tant la qualité des vins eux-mêmes que le volume récolté (autour de 1,25 million d'hectolitres) sont plus élevés que la moyenne. On a surtout remarqué que dans la deuxième moitié de septembre, le mûrissement des raisins s'est soudain accéléré grâce à une fin d'été particulièrement sèche et ensoleillée. L'été indien s'est poursuivi en octobre, si bien que les raisins — aidés par les nuits fraîches — étaient en parfait état. Le millésime 2016 dans Baden a donné des vins très fruités, savoureux, de très grande qualité. 

Et pourtant, le printemps n'annonçait rien de bon. Après un débourrement tardif, le temps pluvieux s'est poursuivi jusqu'en juin, favorisant ainsi le développement du mildiou. Les dommages ont toutefois pour l'essentiel été contenus, bien que les rendements aient été beaucoup diminués dans certains secteurs. Grâce à un bon approvisionnement en eau, les raisins ont pu mûrir de façon optimale pendant l'été, qui a été chaud. Les températures, en juillet, ont même brièvement atteint les 370 C. En résumé, les vignerons ont travaillé très fort en 2016, pour le plus grand bénéfice des amateurs de vin. 

Franconie : L'apothéose, après une année angoissante 

Les années se suivent et ne se ressemblent pas : après un millésime 2015 marqué par la chaleur et la sécheresse, les vignerons ont dû retrousser leurs manches, en 2016. On retiendra surtout les fortes pluies de mai et juin, qui ont engendré une attaque de Peronospera (mildiou) d'une ampleur pratiquement encore jamais vue. Les propriétés travaillant le vignoble en bio ont bien entendu été fortement touchées, certaines perdant même l'entièreté de leur récolte. Pour couronner le tout, des gels tardifs ont été enregistrés à la fin d'avril tandis que le 30 mai, de fortes grêles ont frappé au sud du Triangle du Main. Août s'est de son côté avéré très chaud et sec, obligeant même à irriguer les jeunes vignes. Puis, à la fin de septembre, dans de parfaites conditions automnales, les vendanges ont commencé pour le müller-thurgau et le bacchus, suivies par celles des pinots et du sylvaner, en octobre. Les fruits, dans tous les cas, étaient en parfait état. Après un début de saison aussi difficile, ce mûrissement relativement normal a récompensé les vignerons, qui ne s'y attendaient pas. « L'apothéose, après une année très angoissante », a déclaré avec enthousiasme Artur Steinmann, président de l'Association des vignerons de Franconie. La récolte, évaluée à 500 000 hectolitres, dépasse celle de l'année précédente, et la densité moyenne des moûts de spätburgunder a atteint 920 Oechsle. Les Prädikat (vins de qualité supérieure) devraient représenter au-delà de 65 pour cent de la production totale. Équilibrés et fruités, les nouveaux vins devraient également se caractériser par une bonne structure, une tonifiante acidité et de bas taux d'alcool — tout ce que recherchent les consommateurs. 

Bergstrasse hessoise : Sortir de l'impasse 

Au début de l'année, les vignerons de la Bergstrasse ont bien accueilli les pluies, qui venaient compenser le manque d'eau souterraine. Sauf qu'en mai et en juin, les précipitations n'ont pas discontinué, provoquant ici et là des attaques de mildiou. Qui plus est, certains secteurs ont perdu jusqu'à 50 pour cent de leur récolte par suite du gel subi à la fin d'avril. La pluie de juin a nui à la floraison, tandis qu'une vague de chaleur en août a engendré des coups de soleil sur les grappes, diminuant encore une fois les rendements. Après cet été mouvementé, les vendanges ont commencé à la mi-septembre et se sont doucement poursuivies jusqu'à la fin octobre. Les fruits ont ainsi pu mûrir de manière optimale, donnant ainsi un millésime 2016 caractérisé par des vins blancs délicatement fruités et élégants, et par des rouges puissants et très colorés. Les volumes rentrés, estimés à 30 000 hectolitres, sont légèrement inférieurs à ceux de l'an dernier tout en s'inscrivant dans la moyenne à long terme. 

Rhin moyen : Un tableau contrasté 

Jusqu'en milieu d'année, les vignerons du Mittelrhein jetaient souvent des regards anxieux vers le ciel. Il pleuvait beaucoup trop, et les températures ne dépassaient pas la moyenne. Il fallait penser à protéger les vignes. Ceux qui ont réussi à garder le contrôle jusqu'à la Pentecôte ont pu ensuite tirer parti du temps très favorable qui a prévalu de la mi-juillet jusqu'aux vendanges, surtout avec les cépages tardifs comme le riesling. La floraison avait été retardée et avait lentement progressé. Le 24 juin, la grêle a frappé des vignobles dans les districts d'Oberwesel et de Dellhofen, de même que sur la rive droite du Rhin, près de Kaub et de Dörscheid. Grâce à la fin d'été ensoleillée, les raisins ont mûri de façon homogène et sont demeurés sains jusqu'à la fin. Cependant, les rendements ont beaucoup varié d'un producteur à l'autre, allant de 10 hl/ha à 110 hl/ha, et les mêmes grandes variations ont été observées par rapport à la densité des moûts. Cela n'a pas empêché le volume total de la récolte de s'élever à 29 000 hectolitres, soit 17 pour cent plus que la moyenne à long terme. En plus d'être aromatiques et dotés d'un fruité prononcé, les jeunes vins font preuve d'une acidité rafraîchissante. 

Moselle : Des rendements dans la moyenne malgré le temps capricieux 

Du gel au coup de soleil, des fortes pluies à la sécheresse : la météo de 2016 en a fait voir de toutes les couleurs. Elle n'aura toutefois pas empêché le millésime de s'avérer généralement meilleur qu'escompté, tant en qualité qu'en quantité ; avec 750 000 hectolitres, le volume rentré n'a baissé que d’un pour cent par rapport à 2015. Comme dans d'autres régions, l'impact qu'ont eu les événements climatiques a différé grandement, même à l'intérieur de zones géographiques très limitées. « Alors que dans certains rangs il ne restait pratiquement plus aucun raisin, à seulement 150 mètres de là toute la production a pu être vendangée », a expliqué Ansgar Schmitz, président de l'association Moselwein, qui citait un vigneron de la Saar. La floraison, qui n'avait pas commencé avant la mi-juin, s'est poursuivie jusqu'en juillet. L'arrivée d'un temps clément à l'arrière-saison a permis aux raisins de mûrir tranquillement. Grâce à ces conditions stables en fin de parcours, les vignerons ont pu récolter à leur rythme des raisins de qualité. Les jeunes vins de ce nouveau millésime en Moselle se distinguent par leur acidité modérée et un caractère intensément aromatique.

Nahe : Un automne qui a fait des jaloux 

Les vignerons de la Nahe ont vraiment craint le pire, après le printemps pluvieux qui s'est installé à compter de la Pentecôte. La pression exercée par le mildiou était immense. Par chance, le temps a fini par s'améliorer, permettant ainsi aux vignerons de connaître un excellent millésime, bien que les rendements aient parfois été inférieurs aux attentes. L'été chaud et l'automne de rêve — quatre semaines de soleil et pratiquement sans pluie — ont assuré une parfaite maturité des baies. Les variétés telles que le dornfelder, le scheurebe, le müller-thurgau et les divers pinots ont donné des fruits d'une qualité exceptionnelle, avec des densités de moûts atteignant les 1000 Oechsle. Toutefois, tant les rendements que la qualité ont beaucoup varié, amenant ainsi les vignerons à parler d'un automne qui a fait des jaloux. Avec un total estimé à 300 000 hectolitres, le volume de la vendange est légèrement inférieur à celui de l'an dernier, quoique conforme à la moyenne observée sur dix ans. Le riesling a particulièrement bénéficié de cet automne doux également marqué par des nuits fraîches : les arômes se sont parfaitement développés. Les vignerons de la Nahe en sont persuadés :

le millésime 2016 a tout ce qu'il faut pour donner des vins Prädikat de qualité supérieure. 

Palatinat : Surprise, surprise ! 

Les choses, souvent, ne se déroulent pas tout à fait comme prévu. Parlez-en aux vignerons du Palatinat, qui craignaient le pire après un printemps mouillé, mais qui se sont finalement retrouvés avec un très bon millésime entre les mains. Même les plus anciens n'avaient jamais connu des mois de mai et juin aussi arrosés. La pression du mildiou était à l'avenant — dans certains cas, aucune fleur n'a pu être fécondée. Certains domaines, notamment ceux travaillant en agriculture biologique, ont dû accepter de voir leurs rendements fortement réduits sur certaines parcelles. Puis on a eu un mois de juillet chaud et ensoleillé ainsi qu'un mois d'août bien sec, suivis par une arrière-saison de rêve, en septembre. Les vendanges, qui ont commencé à la troisième semaine de septembre, se sont déroulées à un rythme soutenu, sans précipitation. Jusqu'en novembre, on a pu ramasser des raisins exceptionnellement sains et parfaitement mûrs. Les cépages aromatiques, tels que le sauvignon blanc, le scheurebe et le muskateller, ont donné des vins intensément aromatiques et bien équilibrés. Cela dit, les pinots et le riesling ont eux aussi bénéficié du temps favorable, donnant ainsi, selon les experts, un millésime très classique pour le Palatinat : des vins au fruité marqué, élégants, rafraîchissants et relativement faibles en alcool. L'année se prêtera également à la production de vins doux issus de la pourriture noble, et on espère toujours pouvoir élaborer du vin de glace. Le volume total de la récolte, à 2,2 millions d'hectolitres, est légèrement inférieur à la moyenne à long terme. Comme l'a souligné l'Ökonomierat (un titre honorifique) Edwin Schrank, qui dirige l'association Pfalzwein, « Jamais auparavant une saison végétative n'avait réservé autant de surprises, à la fois inattendues et positives ! » 

Rheingau : Il fallait avoir les nerfs solides 

La pluie est foncièrement une bonne chose. C'est du moins ce que pensaient les vignerons du Rheingau en janvier et février, d’autant plus que la précédente année avait été très chaude et très sèche. C'est bon de savoir que les réserves d'eau souterraine sont en train de se refaire. Mais comment réagir lorsqu'il tombe, en juin seulement, autant de pluie qu'en trois mois ? Comme on dit, trop, c'est comme pas assez. Le déluge a obligé les vignerons à entreprendre une difficile et éprouvante lutte contre les infestations — et par-dessus tout, le mildiou. Le sol était si détrempé que la machinerie n'arrivait pas toujours à entrer dans les vignobles pour les traitements. Les raisins ont tout de même réussi à se développer plus ou moins normalement. La véraison (le début de la maturation) du riesling a commencé le 20 août, soit précisément la date moyenne pour les 30 dernières années. Les baies ont été pour l'essentiel ramassées durant la première quinzaine d'octobre. Grâce à une magnifique fin d'été et une belle arrière-saison, les fruits ont pu mûrir à fond et les moûts étaient d'une bonne densité. Les taux d'acidité et de sucre dans les baies étaient parfaitement équilibrés, promettant des rieslings harmonieux, bien structurés, avec de l'élégance. Environ 200 000 hectolitres de vin ont été produits, soit autant qu'en 2015 mais 10 pour cent moins que la moyenne des dix dernières années. 

Hesse rhénane : Le facteur chance 

Les vignerons de la Rheinhessen se souviendront longtemps du glorieux mois de septembre 2016. Très ensoleillé et avec des températures dépassant de 3,80 C la moyenne, celui-ci a compensé en bonne partie les difficiles conditions qui avaient prévalu durant la première moitié de l'année. Ainsi, en mai, il a plu trois fois plus que la normale, et cela après un début de printemps plutôt froid. Résultat : la saison végétative accusait un retard de deux semaines au début de l'été, et le temps humide favorisait les maladies dans le vignoble. Il fallait traiter, à condition de réussir à utiliser la machinerie, parfois difficile à déplacer étant donné les sols détrempés. Puis juillet est arrivé. Jusqu'à septembre, un beau temps chaud et plutôt sec s'est installé, le mercure montant à 350 C en août. Les vendanges ont commencé au début de septembre avec les cépages hâtifs, les autres étant ramassés à partir de la mi-septembre. À l'exception des parcelles où des foyers de maladies s'étaient déclarés au printemps, détruisant jusqu'à 100 pour cent de la future récolte, les vignerons ont rentré aux chais des fruits pour l'essentiel très sains et bien mûrs, avec des moûts de bonne densité. Avec 2,5 millions d'hectolitres de vin produits, la récolte totale a été légèrement inférieure à la moyenne. On s'attend à commercialiser des vins dans l'ensemble bien fruités, savoureux, et avec des taux d'alcool légèrement inférieurs à ceux de l'an dernier. Le superbe automne a notamment bénéficié aux rieslings, qui s'avèrent très aromatiques — cette excellente maturité aromatique constituant, selon les experts, la signature du millésime 2016. 

Saale-Unstrut : Un peu de tout 

Dans cette région viticole la plus septentrionale d'Allemagne, le débourrement est survenu en mai sous un ciel bleu entièrement dégagé ; la floraison a elle aussi connu des conditions enviables, dès la mi-juin. L'été venait à peine de se pointer le bout du nez que le thermomètre a grimpé jusqu'à 300 C. Juillet a été chaud et sec, bien que le secteur autour de Freyburg a été frappé par la grêle, le 17 du mois. L'humidité s'ajoutant peu à peu à la chaleur, des maladies menaçaient la vigne, que les vignerons ont contré en procédant à un minutieux effeuillage pour aérer et sécher les grappes. Août a été caractérisé par des températures chaudes, avec ici et là quelques orages de grêle. Le 20 septembre, par temps sec et calme, les vendanges ont commencé. Puis octobre a apporté la pluie et la fraîcheur, bien que les fruits soient demeurés sains jusqu'à la fin. C'est sur ces bases qu'ont été produits des vins fruités et corsés, avec une acidité modérée tant pour l'entrée de gamme que pour les meilleures cuvées. Avec un volume de 55 000 hectolitres, la récolte égale celle de l'année précédente. La qualité est toutefois un cran supérieure à 2015, explique Siegfried Boy, président de l'Association des viticulteurs. Les jeunes vins reflètent l'été ensoleillé. À n'en pas douter, 2016 va séduire les amateurs. 

Saxe : Composer avec la pluie 

Les vignerons ont dû faire preuve de « beaucoup de flexibilité », a indiqué la Chambre d'agriculture de Sachsen à propos des vendanges. On faisait bien sûr référence au climat difficile qui a prévalu cette année. Le printemps avait été relativement sec. Mais juin a été fortement arrosé, engendrant de la coulure — entre autres dans les vignes de gewürztraminer — ainsi que des risques de mildiou. Le temps s'est cependant amélioré en août et en septembre, bien que la vague de chaleur à la fin d'août ait engendré un certain stress sur les vignes. Les cépages hâtifs ont commencé à être ramassés le 10 septembre avec des fruits de très bonne qualité, quoique la mouche à fruit Drosophila Suzukii a causé des problèmes en certains endroits. Heureusement, le temps froid et humide d'octobre a permis de limiter les dommages. En travaillant assidûment dans leurs parcelles, les vignerons ont dans l'ensemble pu rentrer une vendange très saine. Quant au volume total, il s'est élevé à 27 500 hectolitres. « Nous sommes bien heureux d'avoir pu enregistrer deux bons millésimes d'affilée dans la

Saxe », s'est enthousiasmé Christoph Reiner, président de l'Association des viticulteurs. Le portrait est d'ailleurs bon sur toute la ligne, avec les cuvées haut de gamme et jusqu'aux liquoreux qui s'annoncent excellents. 

Wurtemberg : Défis relevés haut la main 

Comme partout ailleurs dans le sud-ouest de l'Allemagne, le printemps extrêmement pluvieux dans le Wurtemberg a forcé les vignerons à suivre leurs vignes de très près. Par la suite, il a fait de plus en plus chaud et sec ; déjà à la mi-août, les cépages acolon et dornfelder étaient pleinement colorés. Les autres variétés, telles que le riesling, le müller-thurgau, le kerner, le trollinger et le pinot meunier (schwarzriesling), ont elles aussi atteint la maturité physiologique. Les vendanges se sont déroulées en continu sous un temps essentiellement sec, entre le 24 septembre et la fin d'octobre ; seule une forte pluie, le 21 octobre, a apporté une ombre au tableau. Selon les experts, les vignerons du Wurtemberg feront avec les 2016 aussi bien qu'avec les 2015, c'est-à-dire de la très grande qualité. Avec 1,1 million d'hectolitres, la récolte dépasse de peu celle du superbe millésime 2015 ainsi que la moyenne à long terme. Les jeunes vins, bien fruités, ont également un caractère variétal prononcé. 

Les rendements à l'échelle du pays, en date du 20 octobre 2016

10/20/2016 2015

Moyenne sur 10 ans

Variation 2016/2015 %

Variation 2016/moyenne à long terme

Hectoliter Hectoliter

Ahr

39.000

39.000

40.000

0

-3

Mittelrhein

35.000

29.000

30.000

21

17 1

Mosel

750.000

760.000

809.000

-1

-7

Nahe

300.000

314.000

331.000

-4

-9

Rheinhessen

2.450.000

2.495.000

2.563.000

-2

-4

Pfalz

2.220.000

2.267.000

2.221.000

-2

0

Rheingau

200.000

202.000

222.000

-1

-10

Hessische Bergstraße

30.000

31.000

30.000

-3

-0

Franken

500.000

420.000

446.000

19

12

Württember

1.100.000

1.078.000

1.069.000

2

3

Baden

1.300.000

1.159.000

1.224.000

12

6

Saale-Unstrut

53.000

53.000

43.000

0

23

Sachsen

31.000

25.000

20.000

24

55

overall

 

 

9.048.000

2

0

 

sources : L'Institut du vin allemand (DWI) et la Fédération des associations viticoles d'Allemagne (DWV)


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Weine aus Steillagen, wie hier an der Mosel, werden bei dem Wettbewerb „Mondial des Vins Extremes“ alljährlich prämiert. Steillagenwinzer von der Mosel und vom Mittelrhein erreichten die meisten Goldmedaillen für Deutschland.

Weine aus Steillagen, wie hier an der Mosel, werden bei dem Wettbewerb „Mondial des Vins Extremes“ alljährlich prämiert. Steillagenwinzer von der Mosel und vom Mittelrhein erreichten die meisten Goldmedaillen für Deutschland.